A chaque vigilance ORANGE, la Protection Civile des Alpes-Maritimes active son Poste de Commandement départemental pour coordonner ses actions.
Ce site stratégique placé au centre du département est équipé de toutes les technologies qui permettent de gérer une crise de façon autonome et résiliante.
Grâce à une collaboration historique avec Nice météo, la Protection Civile tente de mieux anticiper les vigilances météorologiques et d’analyser les données récoltées à chaque évènement.
Reportage de France 3 Côte d’Azur
Un dispositif unique basé sur une synergie associative au service de la population.
En 2024, la majorité des vigilances météorologiques a suscité l’incompréhension des maralpins.
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes vous souhaitent une très belle et généreuse année 2025 et vous remercient de vos soutiens depuis toutes ces années.
En temps de paix comme en temps de crise depuis 60 ans …
Un détachement des Alpes-Maritimes s’est rendu à Ajaccio en renfort de la Protection Civile Corse pour la première visite d’un Pape sur l’île de Beauté.
A évènement exceptionnel, mobilisation exceptionnelle
Jérôme Filipinni, Préfet de Corse
10 bénévoles maralpins dont 2 logisticiens, ainsi que 2 Véhicules de Premiers Secours à Personnes et 1 Fourgon de Secours Polyvalent ont été dépêchés par bateau le temps d’un week-end à Ajaccio.
Un dispositif hors normes a été mise en place tout au long du parcours du souverain Pontif, avec plusieurs équipes de la Protection Civile mais aussi de la SNSM pour sécuriser les 35 000 fidèles venus assister aux différentes étapes de cette journée historique.
Ce renfort a été aussi l’occasion de travailler main dans la main avec les bénévoles insulaires avec qui les maralpins partagent de nombreux points en commun.
Un échange riche en enseignement et en amitié que chacun espère renouveler.
Un dimanche par mois, l’Ecole Départementale de la Protection Civile des Alpes-Maritimes vous ouvrent ses portes pour vous initier aux Gestes Qui Sauvent.
Chaque session dure deux heures et permet d’obtenir une attestation par le formateur, conformément au modèle établi par le ministre chargé de la sécurité civile.
Notre collègue et amie Judith HENRI nous a quitté à l’âge de 68 ans.
Arrivée à la Protection Civile en 1996, Judith a été une fidèle bénévole de notre association aussi bien en tant que secouriste mais aussi en tant que formatrice.
De ses nombreuses années de bénévolat, nous pouvons témoigner d’un engagement singulier au sein de notre grande famille dans tous les domaines et dans toutes les antennes de notre belle maison.
Judith n’était pas seulement une bénévole engagée, c’était aussi une camarade bienveillante et dévouée qui avait toujours le sourire et le mot pour rire en toutes circonstances.
Jusqu’à ces derniers instants, elle a porté fièrement les couleurs de la Protection Civile.
Nous pensons tous à toi Judith et nous ne t’oublierons pas.
Nous adressons toutes nos condoléances à ses proches et particulièrement à ses 4 enfants, Martine, Manon, Raphaël et Jeremhy.
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes
Lors de la cérémonie civile à Cagnes-sur-Mer le jeudi 24 octobre 2024, Judith HENRI a été décorée de la médaille Grand OR de la Protection Civile à titre posthume par Jérémy CRUNCHANT, administrateur fédéral représentant le Président de la FNPC, François RICHEZ, accompagné d’Eric CRISCUOLO, Président départemental et des bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes.
La rentrée est souvent synonyme de nouveaux engagements et de nouvelles aventures. Mieux qu’une salle de sport, la Protection Civile offre de nombreux avantages …
1. Aider les autres
Devenir bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes, c’est avant tout aider les autres. Les bénévoles sont formés pour intervenir en cas de situation d’urgence et de catastrophe pour porter assistance aux personnes en danger.
2. Faire partie d’une équipe
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes travaillent en équipe pour intervenir sur les lieux d’une catastrophe, ou bien lors de la mise en place de nos Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS). Faire partie d’une équipe peut être une expérience enrichissante et permet de développer des compétences en travail collaboratif.
3. Acquérir de l’expérience
Etre bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes permet d’acquérir de l’expérience en gestion de crise et en secourisme, ce qui peut être utile dans la vie professionnelle ou personnelle. Vous aurez également l’opportunité de développer d’autres compétences : juridiques, communicationnelles ou encore de management.
4. Participer aux grands évènements du département
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes participent à des événements locaux pour assurer la sécurité des participants. Cela permet de participer à la vie de son département ou de sa commune et de faire connaître l’organisation.
5. Bénéficier d’un bonus sur sa moyenne universitaire
Grâce au partenariat avec l’Université Côte d’Azur, les étudiants qui s’engagent en tant que bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes bénéficient d’un bonus de 0,25 points par semestre sur leur moyenne.
A l’occasion de la Journée Mondiale des Premiers Secours, Catherine HUGARY, secouriste bénévole depuis 52 ans à la Protection Civile des Alpes-Maritimes nous raconte un souvenir de secourisme …
Nice, 9 heures. Je ne rate jamais ma petite promenade de santé ! Nous sommes fin juillet 2023. L’air dehors, à cette heure-ci, est respirable, la chaleur n’a pas encore l’intention de me plaquer au sol. Un petit vent léger me permet ainsi d’arpenter agréablement les trottoirs de la ville. Peu de monde sur l’avenue, ce matin. Ça ne va pas durer. J’aperçois, devant l’entrée d’une banque, une forme humaine allongée par terre, inerte, et, près d’elle, une personne qui l’appelle désespérément. Pas de réponse, pas de réaction. Je pense au pire. Je me dirige vers elles, convaincue d’y passer la matinée. Pas de mouvements de ventilation, pas de pouls,…. C’est un arrêt cardio-respiratoire. Comme une automate, je me mets à genoux, je positionne mes mains. Et je masse. Je ne regarde personne, je fixe seulement le visage gris de cet homme, au travers duquel je vois un mannequin, complètement-à-réactif. Le temps passe, les minutes s’égrènent, je masse, je rassemble mes esprits, et finit par demander à une dame, près de moi, qui vient d’appeler les secours, un défibrillateur, qui se trouve dans le grand magasin à côté. «Il n’est pas encore ouvert» me dit-elle. «Alors, allez voir dans la pharmacie au bout de la rue!» «J’y travaille, on n’en possède pas.» Un comble! Et je masse, et je masse encore, en espérant que quelqu’un va bien se décider à me relayer. Est-ce que je vais pouvoir rester efficace jusqu’au bout? Le temps est long, très long. Rien, ni personne ne semble vouloir m’aider. Je me sens bien seule, avec tout ce monde, silencieux, autour de moi, et auquel je tourne heureusement le dos. Au bout d’une éternité de dix minutes, j’entends ma musique préférée du moment, la sirène des pompiers. Enfin, ils arrivent. La collègue, qui les a copieusement maudits en les attendant, se calme. Des portes s’ouvrent, claquent. «S’il vous plait messieurs-dames, écartez-vous!» La même voix s’approche de mon oreille, une main sur mon épaule: «monsieur, écartez-vous, s’il vous plait!» «moi, c’est madame!» Je me retire. Ce n’est pas le moment de rectifier en détail. Le relai que j’attendais se met en action. Je n’ai plus rien à faire, uniquement à souhaiter que ce cœur reparte. Je m’éloigne donc. Les pompiers, puis le personnel du S.A.M.U. et la police envahissent rapidement le secteur, là où j’ai tant espéré être moi-même, «envahie» par ce relai, pendant mes dix minutes de solitude active, en binôme avec mon adrénaline. Des draps entourent la zone, je ne vois plus la scène. Alors j’attends quoi? Une bonne nouvelle….. qui arrive enfin, au bout d’une heure, lorsque je vois un pompier sortir le brancard de l’ambulance. L’activité cardiaque a donc repris. OUF! Mais jusqu’à quand? La victime est perfusée, intubée, ventilée. Les médecins l’ont fait <<revenir». C’est magnifique! Elle peut donc être transportée. Les portes arrière de l’ambulance se referment bruyamment sur elle. Le véhicule s’en va. Je repars chez moi, en repensant à tout cela. Est-ce que je n’ai pas fait d’erreurs? J’aurais peut-être pu, j’aurais peut-être du, C’est le moment de me remettre en question. Il y a des gens qui donnent la vie, il y en a qui prennent la vie. Et moi, aujourd’hui, j’ai essayé de la rendre. Ce jour-là, c’était ma mission. 52 ans de secourisme dont 42 à la Protection Civile m’ont fait comprendre la valeur de cette belle chaîne qui permet, en étant au bon moment, au bon endroit, de pratiquer aussitôt LE geste (un accouchement, une désobstruction, et maintenant, un massage cardiaque ) C’est tellement simple de sauver ! Un mois et demi plus tard, je reçois un SMS: « Mon nom ne vous dira rien, mais vous êtes la personne qui m’avez sauvé. » « Monsieur, je vous ai seulement empêché de partir. »