Notre collègue et amie Judith HENRI nous a quitté à l’âge de 68 ans.
Arrivée à la Protection Civile en 1996, Judith a été une fidèle bénévole de notre association aussi bien en tant que secouriste mais aussi en tant que formatrice.
De ses nombreuses années de bénévolat, nous pouvons témoigner d’un engagement singulier au sein de notre grande famille dans tous les domaines et dans toutes les antennes de notre belle maison.
Judith n’était pas seulement une bénévole engagée, c’était aussi une camarade bienveillante et dévouée qui avait toujours le sourire et le mot pour rire en toutes circonstances.
Jusqu’à ces derniers instants, elle a porté fièrement les couleurs de la Protection Civile.
Nous pensons tous à toi Judith et nous ne t’oublierons pas.
Nous adressons toutes nos condoléances à ses proches et particulièrement à ses 4 enfants, Martine, Manon, Raphaël et Jeremhy.
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes
Lors de la cérémonie civile à Cagnes-sur-Mer le jeudi 24 octobre 2024, Judith HENRI a été décorée de la médaille Grand OR de la Protection Civile à titre posthume par Jérémy CRUNCHANT, administrateur fédéral représentant le Président de la FNPC, François RICHEZ, accompagné d’Eric CRISCUOLO, Président départemental et des bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes.
La rentrée est souvent synonyme de nouveaux engagements et de nouvelles aventures. Mieux qu’une salle de sport, la Protection Civile offre de nombreux avantages …
1. Aider les autres
Devenir bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes, c’est avant tout aider les autres. Les bénévoles sont formés pour intervenir en cas de situation d’urgence et de catastrophe pour porter assistance aux personnes en danger.
2. Faire partie d’une équipe
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes travaillent en équipe pour intervenir sur les lieux d’une catastrophe, ou bien lors de la mise en place de nos Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS). Faire partie d’une équipe peut être une expérience enrichissante et permet de développer des compétences en travail collaboratif.
3. Acquérir de l’expérience
Etre bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes permet d’acquérir de l’expérience en gestion de crise et en secourisme, ce qui peut être utile dans la vie professionnelle ou personnelle. Vous aurez également l’opportunité de développer d’autres compétences : juridiques, communicationnelles ou encore de management.
4. Participer aux grands évènements du département
Les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes participent à des événements locaux pour assurer la sécurité des participants. Cela permet de participer à la vie de son département ou de sa commune et de faire connaître l’organisation.
5. Bénéficier d’un bonus sur sa moyenne universitaire
Grâce au partenariat avec l’Université Côte d’Azur, les étudiants qui s’engagent en tant que bénévole à la Protection Civile des Alpes-Maritimes bénéficient d’un bonus de 0,25 points par semestre sur leur moyenne.
N’attendez plus, rejoignez-nous en quelques clics
A l’occasion de la Journée Mondiale des Premiers Secours, Catherine HUGARY, secouriste bénévole depuis 52 ans à la Protection Civile des Alpes-Maritimes nous raconte un souvenir de secourisme …
Nice, 9 heures. Je ne rate jamais ma petite promenade de santé !
Nous sommes fin juillet 2023. L’air dehors, à cette heure-ci, est respirable, la chaleur n’a pas encore l’intention de me plaquer au sol.
Un petit vent léger me permet ainsi d’arpenter agréablement les trottoirs de la ville.
Peu de monde sur l’avenue, ce matin. Ça ne va pas durer. J’aperçois, devant l’entrée d’une banque, une forme humaine allongée par terre, inerte, et, près d’elle, une personne qui l’appelle désespérément. Pas de réponse, pas de réaction. Je pense au pire. Je me dirige vers elles, convaincue d’y passer la matinée.
Pas de mouvements de ventilation, pas de pouls,…. C’est un arrêt cardio-respiratoire. Comme une automate, je me mets à genoux, je positionne mes mains. Et je masse. Je ne regarde personne, je fixe seulement le visage gris de cet homme, au travers duquel je vois un mannequin, complètement-à-réactif.
Le temps passe, les minutes s’égrènent, je masse, je rassemble mes esprits, et finit par demander à une dame, près de moi, qui vient d’appeler les secours, un défibrillateur, qui se trouve dans le grand magasin à côté. «Il n’est pas encore ouvert» me dit-elle.
«Alors, allez voir dans la pharmacie au bout de la rue!» «J’y travaille, on n’en possède pas.» Un comble! Et je masse, et je masse encore, en espérant que quelqu’un va bien se décider à me relayer. Est-ce que je vais pouvoir rester efficace jusqu’au bout?
Le temps est long, très long. Rien, ni personne ne semble vouloir m’aider. Je me sens bien seule, avec tout ce monde, silencieux, autour de moi, et auquel je tourne heureusement le dos.
Au bout d’une éternité de dix minutes, j’entends ma musique préférée du moment, la sirène des pompiers. Enfin, ils arrivent. La collègue, qui les a copieusement maudits en les attendant, se calme.
Des portes s’ouvrent, claquent. «S’il vous plait messieurs-dames, écartez-vous!»
La même voix s’approche de mon oreille, une main sur mon épaule: «monsieur, écartez-vous, s’il vous plait!» «moi, c’est madame!» Je me retire. Ce n’est pas le moment de rectifier en détail.
Le relai que j’attendais se met en action. Je n’ai plus rien à faire, uniquement à souhaiter que ce cœur reparte. Je m’éloigne donc.
Les pompiers, puis le personnel du S.A.M.U. et la police envahissent rapidement le secteur, là où j’ai tant espéré être moi-même, «envahie» par ce relai, pendant mes dix minutes de solitude active, en binôme avec mon adrénaline. Des draps entourent la zone, je ne vois plus la scène.
Alors j’attends quoi?
Une bonne nouvelle….. qui arrive enfin, au bout d’une heure, lorsque je vois un
pompier sortir le brancard de l’ambulance. L’activité cardiaque a donc repris.
OUF! Mais jusqu’à quand?
La victime est perfusée, intubée, ventilée. Les médecins l’ont fait <<revenir». C’est magnifique! Elle peut donc être transportée. Les portes arrière de l’ambulance se referment bruyamment sur elle. Le véhicule s’en va.
Je repars chez moi, en repensant à tout cela. Est-ce que je n’ai pas fait d’erreurs?
J’aurais peut-être pu, j’aurais peut-être du, C’est le moment de me remettre en question.
Il y a des gens qui donnent la vie, il y en a qui prennent la vie. Et moi, aujourd’hui, j’ai essayé de la rendre. Ce jour-là, c’était ma mission.
52 ans de secourisme dont 42 à la Protection Civile m’ont fait comprendre la valeur de cette belle chaîne qui permet, en étant au bon moment, au bon endroit, de pratiquer aussitôt LE geste (un accouchement, une désobstruction, et maintenant, un massage cardiaque )
C’est tellement simple de sauver !
Un mois et demi plus tard, je reçois un SMS: « Mon nom ne vous dira rien, mais vous êtes la personne qui m’avez sauvé. »
« Monsieur, je vous ai seulement empêché de partir. »Catherine HUGARY
À Cagnes-sur-mer le château-musée Grimaldi n’est pas seulement un lieu de culture et d’art. Son sommet est aussi depuis 2004 un véritable poste d’observation géré par des bénévoles de la protection civile pour lutter contre les incendies.
Lorsqu’il a été édifié en 1300, par le seigneur de Cagnes-sur-Mer, Rainier Grimaldi, le château-fort était défensif. Il soutenait et résistait aux sièges et assauts. Ce n’est qu’en 1620 qu’il a été transformé en demeure seigneuriale par les descendants de la famille Grimaldi.
Bien plus tard, il est devenu le musée municipal qu’on connaît aujourd’hui, classé Monument Historique en 1948. Il accueille à ce jour le musée de l’olivier, la donation Solidor et des plafonds peints baroques qui en font sa caractéristique, mais pas que…
Une vigie a été installée en haut du sommet de la tour du château Grimaldi (Alpes-Maritimes) depuis 2004. Cela permet d’avoir une vue à 360 degrés de l’Estérel au cap Ferrat. Un dispositif unique en France géré par la protection civile, qui permet de lutter contre les incendies. Il est devenu avec sa vue imprenable, un poste d’observation idéal pour détecter au plus tôt les départs de feu.
Le maire LR de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre revient sur cette initiative au micro de France 3 Côte d’Azur : « L’idée est venue du grand incendie de 2003 qui a dévasté 16 maisons, donc j’ai demandé aux pompiers qu’est ce qu’on pouvait faire pour être plus efficace ? Et ils m’ont dit : vous avez la chance Monsieur le maire, d’avoir le château Grimaldi qui domine non seulement Cagnes-sur-Mer, mais aussi tous les environs.«
Dans l’optique de mettre en place cette surveillance, la mairie a fait appel à la protection civile, gérée par des bénévoles. Ils sont les premiers maillons de la chaîne de lutte contre les incendies. « L’idée, c’est dans un premier temps de détecter véritablement une fumée suspecte naissante, donc un feu naissant et là, de déclencher les secours pour qu’il y ait une attaque massive avec une localisation précise sur la commune et ses environnements« , explique le président de la Protection Civile des Alpes-Maritimes Eric Criscuolo.
Le dispositif installé depuis vingt ans a déjà fait ses preuves. L’année dernière, ce poste d’observation a permis de détecter le départ de feu de la commune de Villeneuve. Le directeur général de la Protection Civile 06 ajoute : « Cette vigie est un point stratégique pour le département des Alpes-Maritimes. C’est d’ailleurs les bénévoles de la Protection Civile qui ont signalé depuis cette vigie, l’important départ de feu de Villeneuve l’an dernier en bordure d’autoroute« .
Deux bénévoles de la protection civile sont présents au sommet de la tour du château de 11h à 19h, chaque fois que le risque incendie est très sévére. C’est-à-dire dès que le vent est important, l’hydrométrie faible et la température élevée. Cette saison, ces trois conditions n’ont pas encore été réunies.
Pour cela, les bénévoles sont formés à la lecture des cartes, à la détection des différents types d’incendie, aux liaisons radio et à des aspects plus météorologiques.
Marie Joan et Céline Marchand / France 3 Côte d’Azur
Revue de presse ⤵️
Jeux Olympiques, Tour de France, incendie mortel, formations aux premiers secours, renfort aux fêtes de Bayonne, présence au Service National Universel, sans oublier l’activité estivale courante, le mois de juillet a été le mois de tous les records pour les bénévoles de la Protection Civile des Alpes-Maritimes.
Avec plus de 4000 heures de bénévolat, les bénévoles maralpins ont montré leur agilité et leur capacité à s’adapter à toutes les situations.
La forte mobilisation sur les Jeux Olympiques au stade de Nice n’a pas empêché les bénévoles à s’engager aussi sur les missions du quotidien (postes de secours, missions logistiques, administratives et techniques) mais aussi les missions de soutien aux populations comme lors de l’incendie mortel de l’immeuble de Nice le 18 juillet.
La Protection Civile des Alpes-Maritimes reste plus que jamais engagée au service de la population autour des 3 valeurs : AIDER – SECOURIR – FORMER
Connaissez-vous l’histoire de l’écusson départemental de la Protection Civile porté fièrement par les bénévoles maralpins ?
Pourquoi il arbore une bordure dorée ?
Que signifie le logo orange et bleu ?
Et pour les collectionneurs, vous pouvez commander l’écusson de la Protection Civile des Alpes-Maritimes sur la boutique départementale : boutique.protectioncivile06.org
Accueillir un volontaire en Service National Universel, c’est une occasion de rencontrer les jeunes et de les mobiliser. Par leur vitalité et leur ancrage territorial, les associations de Protection Civile sont des partenaires privilégiés pour la réalisation des missions d’intérêt général et plus largement pour la réussite de l’ensemble du dispositif avec par exemple, la formation aux premiers secours des volontaires.
Du haut des ses 16 ans, Kylian fait ses études au lycée Guillaume Apollinaire de Nice. En février dernier, il a effectué son séjour de cohésion SNU à Carpentras dans le Vaucluse.
De retour dans les Alpes-Maritimes, il décide d’effectuer sa Mission d’Intérêt Général à la Protection Civile. Depuis le 1er juin, il a débuté sa mission aux côtés des bénévoles en orange et bleu.
Rencontre avec ce jeune engagé et passionné …
Que représente le SNU ?
Le SNU représente pour moi une opportunité exceptionnelle pour les jeunes de s’engager au sein de la République. C’est une occasion unique de découvrir les valeurs républicaines telles que la solidarité, la citoyenneté et l’engagement civique. Le SNU permet également de tisser des liens avec d’autres jeunes venus de différents horizons. De plus, il offre une échappatoire au monde virtuel omniprésent, nous incitant à privilégier les interactions réelles . Grâce aux diverses activités et projets proposés, le SNU nous permet de nous investir de découvrir de nouvelles compétences et intérêts, ce qui est extrêmement valorisant et formateur pour notre avenir.
Pourquoi avoir choisi de faire la Mission d’Intérêt Général à la Protection Civile ?
Faire ma MIG à la Protection Civile était un choix naturel et réfléchi. Depuis longtemps, j’admire profondément le travail des bénévoles de la Protection Civile. Ils dédient leur temps et leurs efforts à aider les autres dans des situations souvent critiques, que ce soit lors de catastrophes naturelles, d’accidents ou d’événements publics. Leur dévouement et leur capacité à intervenir rapidement et efficacement pour secourir et former les citoyens sont pour moi une source d’inspiration. En rejoignant leurs rangs, je souhaitais non seulement apprendre de leurs compétences et de leur expérience, mais aussi apporter ma contribution à cette cause.
Qu’attendez-vous de ce corps de bénévoles ?
En intégrant la Protection Civile, j’espère avant tout apprendre et grandir aux côtés de ces bénévoles dévoués. J’attends également de découvrir la solidarité et l’esprit d’équipe qui règnent au sein de ce corps de bénévoles, car ces valeurs sont fondamentales pour mener à bien des missions de secours. Enfin, je souhaite comprendre plus en détail les défis et les réalités auxquels ces bénévoles sont confrontés quotidiennement.
Plus d’informations sur le Service National Universel, rendez-vous sur www.snu.gouv.fr
Après une intense semaine, ponctuée de cours théoriques et de cas pratiques, les nouveaux secouristes qui ont suivi la formation Premiers Secours en Equipe de niveau 1 (PSE 1) sont désormais diplômés pour le plus grand bonheur de leurs formateurs.
C’était un groupe agréable et très sérieux. Un gage de qualité pour les prochains postes de secours !
Martine SAPPEI, formatrice bénévole à la Protection Civile
Le programme d’une formation PSE1 est dense :
– Evoluer dans le cadre juridique applicable à son action de secours et dans le respect des procédures définies par son autorité d’emploi
– Assurer une protection immédiate, adaptée et permanente, pour lui-même, la victime et les autres personnes des dangers environnants
– Réaliser un bilan et assurer sa transmission aux services appropriés
– Réaliser les gestes de premiers secours face à une personne
– Assister des équipiers secouristes (PSE2), lors de manoeuvres d’immobilisation, de relevage ou de brancardage
– Adapter son comportement à la situation ou à l’état de la victime.
Encore quelques postes de secours dans les prochaines semaines et ils seront aux premières loges du Stade de Nice pour les Jeux Olympiques l’été prochain.
Prenez-vous aux Jeux, rejoignez-nous
recrutement.protectioncivile06.org